Présentation
Le paludisme est une cause fréquente de fièvre dans les zones à forte transmission, et sa présentation clinique coïncide avec les premiers symptômes de la maladie à virus Ebola. Pour cette raison, l’efficacité de la riposte au virus Ebola en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone peut être encore optimisée par la mise en place de mesures ciblées visant à réduire le nombre des cas de fièvre imputables au paludisme.
L’OMS recommande des ajustements spécifiques dans le diagnostic du paludisme et la distribution de moustiquaires à imprégnation durable (MIDs) dans les pays sévèrement touchés par la flambée Ebola, ainsi que la mise en place de programmes de traitement de masse utilisant des combinaisons thérapeutiques à base d’artémisinine (CTAs) dans les zones où la transmission du paludisme est élevée et l’accès à un traitement approprié est très faible.
Cette note d’orientation a été élaborée au Siège de l’OMS et au Bureau régional OMS de l’Afrique, en coordination avec les Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis d’Amérique, l’UNICEF et l’Alliance des dirigeants africains contre le paludisme (ALMA).