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World: L’ONUSIDA, l’UNICEF et l’OMS exhortent les pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre à intensifier le rythme de la riposte au VIH pour les enfants et les adolescents

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Source: World Health Organization, UNAIDS, UN Children's Fund
Country: Benin, Burkina Faso, Burundi, Cabo Verde, Cameroon, Côte d'Ivoire, Democratic Republic of the Congo, Liberia, Nigeria, Senegal, Sierra Leone, Togo, World

DAKAR/GENÈVE, 16 janvier 2019—Lors d’une réunion de haut niveau à Dakar (Sénégal), l’ONUSIDA, le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ont exhorté les pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre à en faire davantage pour mettre fin aux nouvelles infections à VIH parmi les enfants et les adolescents et à étendre la couverture du dépistage et du traitement du VIH.

En 2017, environ 67 000 enfants (de 0 à 9 ans) et 69 000 adolescents (de 10 à 19 ans) ont été nouvellement infectés par le VIH. Les deux tiers (46 000) des adolescents nouvellement infectés par le virus étaient des filles. Bien que des avancées aient été constatées dans certains pays s’agissant de mettre fin aux nouvelles infections à VIH parmi les enfants – onze pays ont enregistré une réduction de plus de 35% entre 2010 et 2017 [1]– d’autres, notamment le Nigéria, qui a l’épidémie la plus vaste de la région, n’ont connu aucun déclin.

« Les pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre ont une vraie opportunité de créer un changement positif pour les enfants et les jeunes, » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Des problèmes sous-jacents, notamment les inégalités entre les sexes et la stigmatisation et la discrimination largement répandues, doivent être abordés d’urgence afin que les obstacles qui entravent l’obtention de résultats pour les enfants puissent être supprimés et que davantage de vies soient sauvées. »

En Afrique de l’Ouest et du Centre, près de 800 000 enfants et adolescents entre 0 et 19 ans vivaient avec le VIH en 2017 – le deuxième chiffre le plus élevé du monde après l’Afrique orientale et australe.

« La majorité des enfants vivant avec le VIH dans cette région ne bénéficient pas de soins et de traitement car ils ne savent pas qu’ils ont le VIH étant donné qu’ils n’ont pas subi de test, » a déclaré Marie-Pierre Poirier, Directrice régionale de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. « Nous pouvons inverser cette tendance en nous concentrant sur une approche du dépistage et du traitement centrée sur la famille, et en lançant des technologies innovantes sur le lieu de soins qui rapprochent le dépistage des établissements de santé primaires et des communautés où vivent les enfants. »

Moins de la moitié de l’ensemble des femmes enceintes vivant avec le VIH dans la région (47%) avaient accès aux médicaments antirétroviraux pour prévenir la transmission du virus à leur enfant et seuls 21% des nouveau-nés exposés au VIH ont subi un test de dépistage du virus au cours des deux premiers mois de leur vie.

« Nous ne devrions pas perdre davantage de l’avenir de l’Afrique à cause du sida, » a déclaré Matshidiso Moeti, le Directeur régional de l’OMS pour l’Afrique. « S’attaquer avec efficacité au VIH parmi les enfants et les adolescents demande des services de santé forts et de qualité. En s’engageant en faveur de la couverture de santé universelle, les pays peuvent accélérer les progrès en direction d’une génération exempte du sida en Afrique de l’Ouest et du Centre. »

Bien qu’il y ait eu des avancées en matière de couverture de la thérapie antirétrovirale pour les enfants en Afrique de l’Ouest et du Centre, qui est passée de 18% en 2014 à 26% en 2017, la région a toujours la couverture la plus faible du monde. Environ 52 000 enfants et adolescents entre 0 et 19 ans sont décédés de maladies liées au sida en 2017 – dont 34 000 sont morts avant d’atteindre leur cinquième anniversaire.

Dans la Déclaration politique des Nations Unies de 2016 sur la fin du sida, les pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre se sont engagés à travailler en vue de réduire le nombre des nouvelles infections à VIH parmi les enfants et les jeunes adolescents (de moins de 15 ans) à 6000 d’ici à 2020 et d’assurer l’accès au traitement pour 340 000 enfants et jeunes adolescents (de moins de 15 ans) d’ici à 2020.

Toutefois, les promesses visant à accélérer la riposte au VIH n’ont pas été accompagnées d’une hausse de la mobilisation des ressources. Le total des ressources nécessaires pour une riposte efficace en Afrique de l’Ouest et du Centre était plus élevé de 81% que les fonds disponibles en 2017.

Traduire les engagements en action concrète exige une mobilisation de la part des dirigeants politiques et communautaires, l’intensification drastique des investissements, le développement de technologies novatrices telles que le diagnostic précoce chez le nouveau-né sur le lieu de soins, des stratégies différenciées pour la prestation des services – notamment dépistage familial et prescription de plus longue durée pour les médicaments antirétroviraux – et des approches de délégation des tâches appliquées aux services de soins et de traitement du VIH pour les enfants à travers la région.

Dans le cadre d’efforts concertés pour accélérer le rythme des progrès dans la région, l’ONUSIDA, l’UNICEF et l’OMS ont organisé une Réunion de haut niveau sur l’élimination de la transmission mère-enfant du VIH et la couverture de santé universelle pour le dépistage et le traitement pédiatrique du VIH en Afrique de l’Ouest et du Centre afin de pallier les difficultés, partager les meilleures pratiques et les approches innovantes visant à lutter contre les goulets d’étranglement persistants, convenir de mesures correctives et assurer l’engagement en faveur de l’action de la part des pays et partenaires.

Hébergée par le Gouvernement du Sénégal, la réunion se tient à Dakar du 16 au 18 janvier 2019 et rassemble des ministres de la santé, des experts, des représentants de la société civile et des partenaires de toute la région ainsi que des représentants de haut niveau d’organisations des Nations Unies, de l’Union africaine, de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest et de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale.

Au cours de la réunion, les pays et partenaires sont censés renouveler leur engagement en faveur de l’Appel à l’action de Dakar de 2015 pour l’accélération de l’élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants et l’accès au traitement pour les enfants et les adolescents vivant avec le VIH d’ici à 2020.

[1] Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Cap Vert, Côte d’Ivoire, Libéria, République démocratique du Congo, Sénégal, Sierra Leone et Togo.

UNICEF

L’UNICEF travaille dans certains des endroits les plus inhospitaliers du monde pour atteindre les enfants les plus défavorisés. Dans 190 pays et territoires, nous travaillons pour chaque enfant, chaque jour, afin de construire un monde meilleur pour tous. Pour obtenir de plus amples informations sur l’UNICEF et son travail en faveur des enfants en Afrique de l’Ouest et du Centre, consultez le site https://www.unicef.org/wca/ Suivez l’UNICEF en Afrique de l’Ouest et du Centre sur Twitter et Facebook.

Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique

Le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique est l’un des six bureaux régionaux de l’OMS autour du monde. Il dessert la Région africaine de l’OMS, qui comprend 47 États Membres et le Bureau régional de Brazzaville en République du Congo. En tant que chef de file des autorités sanitaires au sein du système des Nations Unies, nous travaillons avec les États Membres de la Région africaine et les partenaires du développement pour améliorer la santé et le bien-être des individus.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.


Togo: Bognor Regis business saves lives with UK aid

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Source: Department for International Development
Country: Djibouti, Myanmar, Sierra Leone, Togo, United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland, World

A Bognor Regis business in West Sussex is helping children in some of the world’s poorest countries to receive lifesaving vaccines

Published 17 January 2019

From: Department for International Development and The Rt Hon Penny Mordaunt MP

Polestar Cooling and their national partner Dulas produce solar-powered fridges that are used to store and preserve vaccines in countries where power supplies are often sporadic. Outside of safe temperatures, vaccines deteriorate and become unusable.

DFID, is working with Gavi, the Vaccine Alliance, Polestar Cooling and Dulas to supply these life-saving solar fridges to Djibouti and Togo.

International Development Secretary, Penny Mordaunt, said:

"From the telephone to the solar fridge, British invention and innovation continues to make a huge difference across the world."

"UK aid is a badge of hope for millions of people, and that starts with the work of fantastic Brits like those manufacturing these life-saving devices in Bognor Regis."

"Our work with Gavi not only protects over half of the world’s children from disease, but tackles outbreaks before they can reach our shores."

This month Dulas, which also has offices in Wales and Scotland, delivered 113 solar medical fridges to Togo, and last year sent 26 to Djibouti. Between 2015-2017 the company installed almost 2000 fridges with support from Gavi, reaching some of the world’s most vulnerable people. These fridges mean that children in countries like Burma and Sierra Leone are now being given life-saving vaccines.

Dulas invented the first ever solar-powered medical refrigerator in 1982 and today, is one of the world leaders in solar-powered medical equipment.

CEO of Gavi, the Vaccine Alliance, Dr Seth Berkley, said:

Vaccines are not like normal pharmaceuticals – they are extremely sensitive to temperature and can quickly become ineffective if they are not kept cold at all times.

That’s why innovative solar refrigerators like those produced here by Dulas are so important. They ensure that even the most remote community with no access to electricity can still protect their children against some of the world’s deadliest diseases.

Working with the private sector, we are bringing together a great partnership of British expertise, British business, and UK aid to save lives and empower communities across the globe.

Notes to Editors:

  • Gavi, the Vaccine Alliance is a public-private partnership that helps to vaccinate over half of the world’s children.

  • DFID is Gavi’s biggest supporter, providing around a quarter of its funding.

  • Gavi focuses on the 68 poorest countries in the world, funding vaccines that prevent some of the world’s deadliest diseases for children, such as pneumonia, diarrhoea and measles.

  • The Dulas Solar Direct Drive refrigerators do not need to use a battery, which have short shelf-lives. Fridges with battery packs would need replacing every two years in hot countries however the solar direct drive does not need to be replaced. Its freeze-free technology means there is also no chance of a vaccine freezing, which renders it unusable.

  • Dulas have four offices in total across the UK, hiring around 80 staff. The Bognor Regis production facility is run by Polestar, which is 50% owned by Dulas and employs 19 staff. Dulas refrigerators are built to PQS specification, and all of the technology is produced under the strict audits necessary to maintain ISO14001 and ISO9001 standards. They are accredited by nine bodies and over the past 18 months, they have won or been shortlisted for 24 awards including the prestigious St. Andrews Prize for the Environment.

  • The work DFID supports through Gavi and Dulas supports Global Goal 3: Good Health and Well-being.

Mali: Migrant Voluntary Return and Reintegration Assistance Suspended in Mali

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Source: International Organization for Migration
Country: Côte d'Ivoire, Gambia, Guinea, Liberia, Mali, Senegal, Sierra Leone

Bamako – IOM Mali has temporarily suspended assisted voluntary return and reintegration (AVRR) services for roughly 1,500 migrants to better assess their eligibility after evidence surfaced suggesting that attempts were being made to take advantage of this service.

“We identified that there was the potential for our humanitarian efforts to be exploited by people who were not entitled to assistance which undermines IOM’s ability to help truly vulnerable migrants who meet eligibility criteria,” said Michele Bombassei, IOM’s migrant protection and assistance specialist for West and Central Africa.

“We are reviewing hundreds of pending AVRR cases at our ad-hoc transit centres in Bamako and will resume our efforts once we are satisfied that the assistance is being provided to the people who are most in need.”

Since its launch in December 2016, the EU-IOM Joint Initiative for Migrant Protection and Reintegration (Joint Initiative) has provided return and reintegration assistance to over 51,000 people stranded along the migratory routes from West and Central Africa to North Africa and Europe. Vulnerable migrants like these can request IOM’s assistance to return home in a voluntary, dignified and humane manner, and once there, access reintegration support.

In mid-November 2018, the IOM mission in Mali noticed an unprecedented peak in the number of returnees requesting help that did not match the typical flows of people across the Malian borders with Algeria and Mauritania.

In early January the Organization advised migrants sheltered at Bamako transit centres that their applications were being thoroughly reviewed to ensure they meet the Joint Initiative’s eligibility requirements.

IOM is working closely with the Malian Government, Civil Society and representatives from the relevant countries of origin to address the situation and ensure available resources are allocated to protect the most vulnerable.

IOM has four decades of experience managing AVRR programmes. Since the launch of the Joint Initiative in Mali in 2017, IOM has assisted 9,768 West African migrants mainly from Mali, Guinea, Côte d’Ivoire, Senegal, the Gambia, Sierra Leone, and Liberia.

For more information, please contact Florence KIM at IOM Regional office for West and Central Africa: email: fkim@iom.int; Tel. +221786206213.

Nigeria: Lassa fever: A challenging disease to diagnose and treat

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Source: Médecins Sans Frontières
Country: Benin, Guinea, Liberia, Nigeria, Sierra Leone

Despite affecting up to 300,000 people a year across West Africa, and causing more than 5,000 deaths annually, Lassa fever is a poorly understood disease that is challenging to diagnose and treat.

This year marks 50 years since the identification of the virus causing Lassa fever in the village of Lassa, in Nigeria. It is a type of viral haemorrhagic fever that is endemic in West Africa countries of Nigeria, Sierra Leone, Guinea, Liberia and Benin.

“It has been half a century since Lassa fever was discovered in northern Nigeria, but healthcare workers in West Africa still urgently need appropriate equipment and training to safely manage patients of all ages affected by the disease,” Dr Hilde De Clerck said, speaking at the first ever international conference on Lassa fever, held on 16 and 17 January in Abuja, Nigeria.

“Research into better tools for timely diagnosis and treatment is also necessary to save more lives in the future,” added Dr De Clerck, who presented MSF’s experience in managing Lassa fever in a paediatric reference centre in Godoma (Bo), Sierra Leone.

What is Lassa fever and why is it so hard to diagnose and treat?

Lassa fever is a viral haemorrhagic fever that spreads to humans through contact with infected rats.

“One of the major challenges of treating Lassa fever is the nature of the disease itself because at the onset, it mimics diseases like malaria,” says Dr Umezurike Daniel, the health commissioner of Nigeria’s Ebonyi state.

Only a few laboratories in the world can diagnose the virus—which often leads to delays in starting treatment.

“A lot of time is wasted before the patient actually presents for treatment, and the prognosis gets very bad if treatment is not commenced within six days from the onset of symptoms,” Dr Umezurike explains.

Managing Lassa fever also requires appropriate use of personal protective equipment and other infection prevention and control measures, to protect healthcare workers and relatives of patients.

Nigeria experienced its largest outbreak on record in 2018

In March 2018, MSF teams joined the response to one of Nigeria’s largest ever Lassa fever outbreaks.

Twenty-three states in Nigeria reported 3,498 Lassa fever suspects during 2018, with 45 healthcare workers among the 633 confirmed cases.

MSF continues to support the 700-bed Federal Teaching Hospital Abakaliki (FETHA) and the Ministry of Health in Nigeria’s Ebonyi state, which was one of the hardest hit by the outbreak.

“A major goal of the MSF collaboration with FETHA and the Ebonyi state Ministry of Health is to train hospital staff to protect themselves from infection, by rapidly identifying and safely isolating suspected Lassa fever cases presenting in the wards,” said Dr Maikere Jacob, MSF medical coordinator in Nigeria.

“We also aim to develop improved case management practices and facilitate preventive actions in the community. All these measures are important steps in saving lives and curtailing transmission of the disease,” Dr Jacob concludes.

Democratic Republic of the Congo: WHO AFRO Outbreaks and Other Emergencies, Week 3: 12 - 18 January 2019; Data as reported by 17:00; 18 January 2019

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Source: World Health Organization
Country: Angola, Benin, Burundi, Cameroon, Central African Republic, Chad, Democratic Republic of the Congo, Ethiopia, Guinea, Kenya, Liberia, Madagascar, Mali, Mauritania, Mauritius, Mozambique, Namibia, Niger, Nigeria, Sao Tome and Principe, Seychelles, Sierra Leone, South Sudan, Togo, Uganda, United Republic of Tanzania, Zimbabwe

Overview

This Weekly Bulletin focuses on selected acute public health emergencies occurring in the WHO African Region. The WHO Health Emergencies Programme is currently monitoring 58 events in the region. This week’s edition covers key new and ongoing events, including:

  • Anthrax in Tanzania
  • Circulating vaccine-derived poliovirus type 2 in Mozambique
  • Ebola virus disease in the Democratic Republic of the Congo
  • Lassa fever in Nigeria
  • Humanitarian crisis in Cameroon.

For each of these events, a brief description, followed by public health measures implemented and an interpretation of the situation is provided.

A table is provided at the end of the bulletin with information on all new and ongoing public health events currently being monitored in the region, as well as recent events that have largely been controlled and thus closed.

Major issues and challenges include:

The Ebola virus disease outbreak in north-east Democratic Republic of the Congo remains challenging in the face of insecurity, pockets of community reluctance and high population mobility. Response measures were disrupted in Katwa (during the week) as a result of civil protest as well as security incidents. Such incidences severely retard the effectiveness of the outbreak control interventions. By using proven public health measures and newer tools at hand, under the government’s leadership and working collaboratively across agencies, WHO is committed to addressing these challenges and ending the outbreak.

Mozambique has confirmed a new outbreak of circulating vaccinederived poliovirus type 2 (cVDPV2). This event comes barely two years since a case was confirmed in January 2017. The detection of cVDPV2s underscores the importance of maintaining high coverage of poliocontaining vaccines everywhere in the African Region to minimize the risk and consequences of any poliovirus circulation.

Nigeria: UNHCR West Africa: 2019 Funding Update (as of 22 January 2019)

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Source: UN High Commissioner for Refugees
Country: Benin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Gambia, Ghana, Guinea, Guinea-Bissau, Liberia, Mali, Niger, Nigeria, Senegal, Sierra Leone, Togo

Mali: Mali: Flow Monitoring Points - Dashboard No. 35 (1 to 31 December 2018)

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Source: International Organization for Migration
Country: Algeria, Benin, Burkina Faso, Chad, Côte d'Ivoire, France, Gabon, Gambia, Ghana, Guinea, Italy, Libya, Mali, Mauritania, Morocco, Niger, Nigeria, Senegal, Sierra Leone, Spain, Togo

OM works with national and local authorities to gain a better understanding of population movements throughout West and Central Africa. Flow Monitoring Points (FMPs) allow IOM to quantify and qualify migration flows, trends, and routes, at entry, exit, and transit points (such as border crossing posts, bus stations, rest areas, police checkpoints and reception centres). Since July 2016, several flow monitoring points have been progressively set up in important locations in Mali, such as Gao, Timbuktu, Kidal, Menaka, Mopti, Kayes, Segou, Sikasso, and Bamako, to monitor the daily movements of migrants heading to West and North African countries.

In December 2018, the average daily number of individuals observed at the Flow Monitoring Points decreased by 2 per cent compared to the previous month.

Nationals from Mali, Guinea, Côte d'Ivoire, Senegal and Gambia accounted for 79 per cent of all the migrants recorded at the flow monitoring points.

Algeria, Mauritania, Niger and Burkina Faso are major transit countries for migrants after their stopover in Mali.

Economic migration, including but not limited to long-term migration of more than 6 months (91% of flows) and shortterm movement (5% of flows), is the main observed type of movement

World: Hidden Champions: Smart solutions to impossible challenges

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Source: UNOPS
Country: Curaçao (The Netherlands), Ghana, Guatemala, Haiti, Kenya, Mexico, Myanmar, Saint Lucia, Sierra Leone, Syrian Arab Republic, World, Yemen

A new publication detailing the history and future of UNOPS launched at WEF in Davos

Hidden Champions: Smart solutions to impossible challenges – the first comprehensive account ever to be written about UNOPS – reveals unique stories from the organization. The book includes exclusive material on undercover and behind-the-scenes missions and projects in Syria, Yemen, Haiti and beyond.

HIDDEN CHAMPIONS The first comprehensive account ever to be written about UNOPS reveals unique stories from the organization.

In the publication, UN Secretary-General, António Guterres explains:

“When rapid responses are so critical to addressing the world’s challenges, it has been vital to be able to call on the expertise of UNOPS, which plays a critical role in the UN system. I know this first-hand from my time at UNHCR.”

Launched today at the World Economic Forum Annual Meeting in Davos, Switzerland, the exclusive material featured in the book ranges from a ‘top secret’ mission that led to the destruction of 600 tons of Syrian chemical weapons to a $16 million rebuilding operation in Haiti after the 2010 earthquake. It highlights the restoration of thousands of homes in Colombia and the ingenuity of providing clean, renewable energy to communities across rural Sierra Leone.

By demonstrating how solutions can be delivered on the ground, UNOPS makes a meaningful contribution, bringing innovation to bear as we strive to build a better future for all.

António Guterres - United Nations Secretary-General Hidden Champions also reveals UNOPS plans for the future, as we move into the next frontier of delivering sustainable infrastructure in an affordable way. This includes ambitious plans to generate around $10 billion investment in Ghana and Kenya, to build 200,000 sustainable and affordable homes – a key milestone in UNOPS landmark Social Impact Investment Initiative.

Speaking at the launch of Hidden Champions, Grete Faremo, UNOPS Executive Director said:

“This exclusive account uncovers some of the hidden stories about our projects, and our contribution to critical humanitarian and development operations, working with partners to achieve a more peaceful and sustainable future.”


Mali: Mali: Points de suivi des flux de population - Dashboard No. 35 (1 au 31 décembre 2018)

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Source: International Organization for Migration
Country: Algeria, Benin, Burkina Faso, Chad, Côte d'Ivoire, France, Gabon, Gambia, Ghana, Guinea, Italy, Libya, Mali, Mauritania, Morocco, Niger, Nigeria, Senegal, Sierra Leone, Spain, Togo

L’OIM travaille avec les autorités nationales, locales et des partenaires locaux, afin de mieux comprendre et connaître les mouvements migratoires à travers l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Le suivi des flux de population (FMP) est une activité qui permet de quantifier et de qualifier les flux, les profils des migrants, les tendances et les routes migratoires sur un point d’entrée, de sortie ou de transit donné. Au Mali, des points de suivi ont été installés progressivement depuis juillet 2016 dans plusieurs lieux importants à Gao, Tombouctou, Kidal, Ménaka, Mopti, Kayes, Ségou, Sikasso et Bamako, et observent plus particulièrement les mouvements quotidiens des migrants en provenance et à destination des pays d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique du Nord.

En décembre 2018, la moyenne journalière du nombre d’individus observés aux différents points de suivi des flux a diminué de 2 pour cent par rapport au mois précédent.

Les ressortissants Maliens, Guinéens, Ivoiriens, Sénégalais et Gambiens représentent 79 pour cent des migrants identifiés aux points de suivi de flux.

L'Algérie, la Mauritanie, le Niger et le Burkina Faso constituent les points de transit principaux des migrants après leur passage au Mali.

La migration économique, incluant sans s'y limiter, la migration à long terme de plus de 6 mois (91% de flux) et les mouvements à courte durée (5% de flux), représente le principal type de mouvement observé.

France: À Calais, « dialoguer plutôt que harceler »

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Source: Caritas
Country: Afghanistan, Eritrea, Ethiopia, France, Guinea, Iran (Islamic Republic of), Iraq, Sierra Leone, Sudan, United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland, World, Yemen

Deux ans et demi après le démantèlement de la "jungle", des centaines de personnes exilées continuent d'arriver à Calais dans l'espoir de passer en Angleterre. Elles y restent bloquées, parfois pendant plusieurs mois, dans des conditions qui ne cessent de se dégrader.

Engoncé dans une veste en cuir, les mains profondément enfoncées dans les poches, Ahmad s’approche du feu de camp autour duquel Mossein, Millad et Parham cherchent à se réchauffer. À leurs pieds, sur les braises fumantes, de l’eau bout dans une théière. Les quatre hommes sont iraniens, comme la plupart de ceux et celles qui vivent dans ce campement improvisé sur un terrain vague de la ville de Calais, en bordure d’une centrale électrique. Plus d’une centaine de personnes y dorment sous des tentes igloos.

« C’est là qu’était située la "jungle" de 2009 », rappelle Mariam Guerey, de l’équipe locale du Secours Catholique, comme pour souligner le perpétuel recommencement, depuis plus de vingt ans, de la même histoire dans la cité côtière du Pas-de-Calais. L’arrivée d’exilés venus d’Afrique, du Moyen Orient et d’Asie, stoppés au bord de la Manche dans leur périple vers l’Angleterre, bloqués pendant des mois puis évacués lorsqu’ils deviennent trop nombreux.

En 2016, les quelques semaines qui ont suivi le démantèlement, au mois d’octobre, de la dernière "jungle" en date (où vivaient près de 10 000 personnes), ont donné l’illusion d’un tarissement du phénomène. « À cette époque, nous avons pensé, avec d’autres bénévoles, que nous ne servions plus à rien, se souvient Véronique, engagée au Secours Catholique auprès des migrants. Mais en réfléchissant, nous nous sommes dit : "Vu l’actualité mondiale et compte tenu de la situation géographique de Calais, c'est impossible que plus personne ne vienne ici". » En effet, dès février 2017, les arrivées de personnes migrantes ont repris. Depuis deux ans, leur nombre à Calais varie entre 500 et 1000.

UN PHÉNOMÈNE NOUVEAU

Elles seraient aujourd’hui autour de 600, selon les associations l'Auberge des migrants et Salam, principalement réparties dans cinq campements régulièrement démantelés par la police. Elles viennent d’Afghanistan, du Soudan, d’Éthiopie, d’Érythrée, de Sierra Leone, du Yémen, de Guinée… Un phénomène nouveau, depuis cet automne, est l’arrivée massive de personnes et familles iraniennes. Ces dernières représenteraient plus d’un tiers des exilés présents à Calais.

Comment l'expliquer ? Difficile à savoir. Maya Konforti, de l'association l'Auberge des migrants, fait le lien avec l'exemption de visa accordée aux Iraniens par la Serbie d'août 2017 à octobre 2018 mais aussi avec les sanctions rétablies par les États-Unis au mois de novembre.

Autour du feu de camp, Mossein, 32 ans, explique de sa voix grave sa décision de quitter son pays : « J’ai un diplôme de professeur d’anglais, mais je ne peux pas trouver de travail auprès du gouvernement car les postes sont préemptés par ceux qui ont un membre de leur famille qui est haut placé ou qui a fait la guerre en Irak. »

Parham, lui, dit être parti pour des raisons politiques, sans donner plus de détail. « D’autres, ce sont pour des questions religieuses », poursuit-il. Âgé de 37 ans, ce commerçant a laissé sa femme et ses deux enfants en Iran. Bloqué depuis 4 mois et demi à Calais, il compte bien réussir un jour à traverser la Manche.

« DUBLINÉS »

Rester en France ? Son refus est catégorique. Considérant la politique française trop conciliante avec le régime iranien, il ne s’y sent pas en sécurité. Pour d’autres, rejoindre l’Angleterre est la garantie de pouvoir reconstruire rapidement leur vie, grâce à un réseau familial, amical ou communautaire déjà existant.

Enfin, observe Hisham Aly, chargé de mission Migrants au Secours catholique de Calais : « C’est le non-accueil en Europe qui pousse les personnes exilées vers l’Angleterre. » Beaucoup d'entre elles ont été déboutées de leur demande d'asile en France ou ailleurs en Europe et souhaitent retenter leur chance outre-Manche. D'autres ne veulent pas vivre dans le pays que leur impose le règlement de Dublin. Ce règlement européen oblige les personnes exilées qui souhaitent obtenir l'asile à en faire la demande dans le premier pays de l'Union européenne où elles ont été enregistrés.

« LÀ-BAS, ILS SONT PLUS SOUPLES »

Mossein est un "dubliné". Son objectif initial était de rejoindre des amis installés en Suède. Arrêté en cours de route par la police roumaine, ses empreintes ont été enregistrées. Depuis, il sait que toute demande d’asile tentée au sein de l’Union européenne, hors Roumanie, est vouée à l’échec, au moins pour une période de 6 mois. C’est pourquoi, il a dévié sa trajectoire vers l’Angleterre. « Là-bas, ils sont plus souples dans l’application du règlement de Dublin », croit-il savoir. Devant notre moue dubitative, il ajoute, en souriant : « Enfin, j’espère. »

À côté de lui, Ahmad n’arrive plus à sourire. « C’est ça ma vie depuis quatre ans : pas de maison, pas d’école pour les enfants, pas de chambre. Ma principale préoccupation quotidienne : prendre une douche. » Ce père de famille raconte son parcours d’exil : une première demande d’asile rejetée au Danemark, puis une seconde en Allemagne.

Il n’espère rien de la France. « L’Allemagne, la France, l’Italie ne veulent pas de nous. L’Iran nous dit : "Revenez", et puis "couic" ! » Il accompagne son propos d’un geste explicite. Lui aussi compte sur l’administration anglaise pour dénouer sa situation. Mais depuis cinq mois, il est bloqué à Calais avec sa femme et ses deux enfants de quatre ans et un an et demi.

Pour quelques nuits, ils sont hébergés dans une chambre d’hôtel réquisitionnée par la préfecture. Un dispositif temporaire réservé aux familles et aux femmes seules quand les températures chutent. Mais le reste du temps, « nous vivons là », indique-t-il, en désignant une tente grise devant laquelle sont éparpillés des jouets d’enfants.

À BOUT DE NERF

Quand Parham lui soutient que les Anglais sont aussi stricts que les autres avec les "dublinés", Ahmad refuse d’y croire. Le ton monte. Brusquement, il tape du poing dans le tas de cendre devant lui. Il est à bout de nerf. « Mes enfants sont nés sur la route. Ils n’ont pas de papiers. Le plus petit d’un an et demi est à moitié sauvage. Ma femme est en dépression. J’en ai marre de cette situation ! »

Il y quelques semaines, il a loué une embarcation pour tenter de traverser la Manche, seul avec sa famille. Mais le moteur était défaillant, le bateau n’avançait pas. « On a passé un jour et une nuit en mer. Ma fille de quatre ans avait faim et soif. Au bout d’un moment, nous avons fait demi-tour. » Mais Ahmad n’a pas renoncé. Il compte essayer à nouveau dans les prochains jours.

Ces tentatives de traversée à bord de petits bateaux ont toujours existé, explique Véronique : « Mais depuis quelques mois, il y en a beaucoup. » Entre Boulogne-sur-Mer et Calais, depuis les plages de Wissant, Ambleteuse ou Audinghen, de petits groupes se lancent la nuit à bord de canots pneumatiques parfois gonflés sur place, dotés d'un moteur souvent trop peu puissant pour le nombre de passagers.

Selon un bilan du ministère de l'Intérieur, environ 500 personnes, en majorité Iraniennes, ont cherché à rejoindre l'Angleterre de cette manière, en 2018, principalement en novembre et décembre. 276 d'entre eux ont réussi, les autres ont été interceptés ou secourus par les autorités françaises.

Les conditions de vie à Calais n’ont jamais été aussi dures pour les personnes exilées. Véronique.

« Tous les jours, ces gens normaux vivent l’enfer, observe Hisham Aly. C’est pour cela qu’ils prennent de tels risques pour partir. Ils estiment qu’ils n’ont plus rien à perdre. » Depuis deux ans, sous la pression des associations et sur injonction du Conseil d’État, la préfecture a mis en place des distributions alimentaires quotidiennes, et installé des points d’eau et des sanitaires à Calais.

« Mais ce n’est pas suffisant, observe Véronique. D’autant plus que tout est organisé loin des lieux de vie. Depuis certains campements, les personnes doivent marcher une heure pour un repas ou une douche. » Aujourd’hui, la bénévole du Secours Catholique considère que « les conditions de vie à Calais n’ont jamais été aussi dures pour les personnes exilées ».

HARCÈLEMENT POLICIER

Ce qui la choque le plus : le « harcèlement quotidien » opéré par les forces de l’ordre. « C’est le plus dur », confirme Mahdi, un jeune Kurde iranien. Ce professeur d’anglais de 34 ans est venu spontanément nous voir autour du feu. Il a pris le temps de rédiger un texte et nous propose timidement de le partager via la messagerie Whatsapp.

« Les personnes qui sont ici et avec qui j’ai discuté ne se plaignent pas d’être sous la tente ou de la période difficile qu’ils traversent, malgré le mauvais temps, écrit-il. Le vrai problème c’est que la police vient tous les deux jours ici et qu’elle se comporte mal. » Le jeune homme raconte : « Il y a deux jours, les policiers sont arrivés et ont pris de force toutes mes affaires, l’argent, les livres et les vêtements qui étaient dans mon sac, la tente dans laquelle je dormais chaque nuit qui était mon abri, ma maison, mon humble demeure. »

Son cas n’est pas isolé. Toutes les semaines, les bénévoles du Secours Catholique recueillent des témoignages similaires faisant état d' expulsions à coup de gaz lacrymogène, de tentes mises à la benne à ordure, parfois sans que le propriétaire n’ait le temps de récupérer ses affaires, même les plus précieuses : ses papiers et son téléphone.

Les associations dénoncent une stratégie élaborée par les autorités dans le but de dégoûter les personnes exilées afin qu’elles quittent Calais. « Et pourtant, (ces dernières) restent là, souligne Hisham Aly. Tout simplement parce qu'elles n'ont rien d'autre comme perspective. »

À l’accueil de jour du Secours Catholique, Véronique constate chez les personnes qui viennent se reposer « de plus en plus de fatigue et de troubles psychiques ».

Chaque après-midi, cinq jours sur sept, ils sont 150 à 200 à venir se poser au chaud, discuter, recharger leur téléphone, jouer à des jeux de société, boire un thé ou un café, et parfois regarder un film sur grand écran. « Quand j’ai demandé à certains ce qu’ils venaient chercher ici, raconte Véronique. Ils m’ont répondu : "La sécurité, la paix et vos sourires." »

DIALOGUE

Le Secours Catholique de Calais a voulu faire de ce lieu un espace propice au dialogue. Des membres de l’équipe maîtrisent l’arabe, le farsi et le tigrigna (parlé en Érythrée).

« Les personnes exilées nous remontent leurs problèmes quotidiens, relate Hisham Aly. Des choses très pratiques comme l’accès à l’eau, la difficulté de faire des lessives, la perte de leurs affaires lors des démantèlements de campements… D’autres plus profondes. À leur demande, nous avons, par exemple, monté un groupe pour parler des sentiments et de la sexualité en situation de migration. Nous avons aussi organisé une rencontre avec des spécialistes pour évoquer les problèmes d’addiction à l’alcool et à la drogue qui s’accentuent en période hivernale. »

Les questions juridiques sont fréquentes, sur le droit d’asile, le règlement de Dublin. « Nous n’intervenons jamais sur leur choix de traverser ou non pour se rendre en Angleterre. En revanche, nous leur expliquons la situation politique, nous les informons sur les différentes possibilités, nous les orientons vers les structures qui pourraient les accompagner en France. »

Parler, expliquer, être dans le dialogue, « c’est beaucoup plus efficace », est persuadé Hisham Aly.

Mali: L’aide au retour volontaire et à la réintégration des migrants est suspendue au Mali

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Source: International Organization for Migration
Country: Côte d'Ivoire, Gambia, Guinea, Liberia, Mali, Senegal, Sierra Leone

Bamako - L’OIM au Mali a suspendu temporairement ses services d’aide au retour volontaire et à la réintégration (AVRR) à quelque 1 500 migrants afin de mieux évaluer leur éligibilité après que des informations ont fait surface suggérant que certains tentaient de profiter de ce service.

« Nous nous sommes rendus compte qu’il était possible que nos efforts humanitaires soient exploités par des personnes qui n’avaient pas droit à cette aide », a déclaré Michele Bombassei, spécialiste de la protection et de l’aide aux migrants à l’OIM en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. « Cela entame la capacité de l’OIM à aider les migrants réellement vulnérables qui répondent aux critères d’éligibilité. »

« Nous réexaminons des centaines de cas en attente d’aide AVRR dans nos centres de transit ad hoc à Bamako et reprendrons nos activités lorsque nous aurons la certitude que l’aide est fournie aux personnes qui en ont le plus besoin », a-t-il ajouté.

Depuis le lancement en décembre 2016, l’Initiative conjointe UE-OIM pour la protection et la réintégration des migrants (Initiative conjointe) a permis de fournir une aide au retour et à la réintégration à plus de 51 000 personnes bloquées le long d’itinéraires migratoires qui s’étendent de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique centrale jusqu’en Europe. Ces migrants vulnérables peuvent demander l’aide de l’OIM pour rentrer chez eux de manière volontaire, digne et humaine, et recevoir une aide à la réintégration une fois rentrés chez eux.

A la mi-novembre 2018, la mission de l’OIM au Mali avait remarqué un pic sans précédent du nombre de rapatriés demandant de l’aide qui ne correspondaient pas aux flux habituels de personnes traversant les frontières maliennes avec l’Algérie et la Mauritanie.

Début janvier, l’Organisation a informé les migrants hébergés dans les centres de transit de Bamako que leurs demandes faisaient l’objet d’un examen approfondi pour s’assurer qu’ils répondent aux critères d’éligibilité de l’Initiative conjointe.

L’OIM œuvre en coopération étroite avec le gouvernement malien, la société civile et les représentants des pays d’origine concernés pour faire face à la situation et garantir que les ressources disponibles servent à protéger les plus vulnérables.

L’OIM a quarante années d’expérience dans la gestion des programmes AVRR. Depuis le lancement de l’Initiative conjointe au Mali en 2017, l’OIM a aidé 9 768 migrants d’Afrique de l’Ouest principalement originaires du Mali, de Guinée, de Côte-d’Ivoire, du Sénégal, de Gambie, de Sierra Leone et du Libéria.

Pour plus d’informations, veuillez contacter Florence Kim, Bureau régional de l’OIM pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, Tel. +221 786206213, email : fkim@iom.int

Democratic Republic of the Congo: WHO AFRO Outbreaks and Other Emergencies, Week 4: 18 - 25 January 2019; Data as reported by 17:00; 25 January 2019

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Source: World Health Organization
Country: Angola, Benin, Burundi, Cameroon, Central African Republic, Chad, Democratic Republic of the Congo, Ethiopia, Guinea, Kenya, Liberia, Madagascar, Mali, Mauritania, Mauritius, Mozambique, Namibia, Niger, Nigeria, Sao Tome and Principe, Seychelles, Sierra Leone, South Sudan, Togo, Uganda, United Republic of Tanzania, Zimbabwe

This Weekly Bulletin focuses on selected acute public health emergencies occurring in the WHO African Region. The WHO Health Emergencies Programme is currently monitoring 57 events in the region. This week’s edition covers key new and ongoing events, including:

  • Ebola virus disease in the Democratic Republic of the Congo Measles in Madagascar
  • Humanitarian crisis in Nigeria
  • Humanitarian crisis in South Sudan.

    For each of these events, a brief description, followed by public health measures implemented and an interpretation of the situation is provided.

    A table is provided at the end of the bulletin with information on all new and ongoing public health events currently being monitored in the region, as well as recent events that have largely been controlled and thus closed.

Major issues and challenges include:

The Ebola virus disease outbreak in north-east Democratic Republic of the Congo continues. The number of reported cases has increased during recent weeks, most notably in Katwa Health Zone where response teams have faced pockets of community mistrust. The outbreak has also extended southwards to Kayna Health Zone, a high security risk area. Response teams are working actively to build community trust and scale up response activities around these new clusters.
By using proven public health measures, including newer tools at hand, under the government’s leadership and working collaboratively across agencies, WHO is committed to addressing these challenges and ending the outbreak.
Madagascar has been experiencing an unprecedented measles outbreak since October 2018. While the situation has greatly improved following the first round of reactive vaccination campaign, there is still more to undertake in the coming months. Several inputs, including vaccines, funds and technical assistance are required for the successful implementation of the second and third rounds of reactive vaccination campaigns, as well as improving routine immunization activities. Only these will bring a lasting solution to the problem.

World: Humanitarian Action for Children 2019 - West and Central Africa

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Source: UN Children's Fund
Country: Benin, Burkina Faso, Cameroon, Central African Republic, Chad, Congo, Democratic Republic of the Congo, Mali, Mauritania, Niger, Nigeria, Senegal, Sierra Leone, World

West and Central Africa is home to only 11 per cent of the global population of children, but accounts for 30 per cent of global child deaths, 30 per cent of global child malnutrition, 42 per cent of global maternal deaths and 36 per cent of the world’s out-of-school children. Conflicts in the Central African Republic, the Democratic Republic of the Congo, the Lake Chad basin, northwest and southwest Cameroon and the triangle of northern Burkina Faso, central Mali and western Niger have led to mass displacement, both internally and across borders. More than 9.7 million people are displaced across the region, including more than 5.7 million children who have been uprooted from their homes. The nutrition crisis in West and Central Africa has left more than 6.3 million children under 5 years at risk of severe acute malnutrition (SAM). In 2018, more than 14.8 million children needed protection from violence, and over 3,300 schools have closed down due to insecurity. The region is seeing a spike in disease outbreaks, including Ebola, cholera and measles. Other countries face regular risks of natural hazards such as flooding and landslides, which are exacerbated by changing population distributions, climate change and deforestation.

Humanitarian strategy

UNICEF’s West and Central Africa Regional Office coordinates and supports humanitarian action in the region to achieve key results for children in immunization, protection from violence, civil registration, stunting prevention, access to education, improved learning outcomes, ending open defecation and prevention of child marriage. The regional programme focuses on emergency preparedness and response and strengthening the linkage between humanitarian action and development programming, so that humanitarian response feeds into the recovery process. Country offices receive multi-sectoral technical support in the areas of nutrition, health, water, sanitation and hygiene (WASH), child protection, education, HIV and AIDS, communication for development and emergency coordination and operations. Support covers responses to epidemics, including Ebola, cholera, meningitis and measles. Faced with an ongoing nutrition crisis in the Democratic Republic of the Congo, Nigeria and the Sahel, UNICEF is prioritizing the integrated management of acute malnutrition, and focusing on life-saving treatment of SAM and the prevention of malnutrition through counselling on infant and young child feeding and the promotion of essential family practices. SAM treatment and prevention is part of a combined approach that includes health, WASH, psychosocial support and education. Regionally, UNICEF prioritizes reaching children associated with armed groups and forces, children in detention, and/or children who are unaccompanied and separated from their families, while providing mental health and psychosocial support. Monitoring of grave violations is a priority for crisis-affected children. With education increasingly under attack, the regional programme supports the implementation of the Safe Schools Strategy and radio education for children who cannot access school, as well as protective learning environments, coordination (including through the humanitarian clusters) and information management. Rapid response capacity will be maintained in Cameroon, the Central African Republic, the Democratic Republic of the Congo, Mali, the Niger and Nigeria to help those in immediate need of life-saving assistance. The Regional Office will continue to support the Regional Cholera Platform and implement cholera prevention activities in high-risk areas. In one of the most dangerous regions for humanitarian workers, UNICEF will work to secure humanitarian access and ensure the security of UNICEF staff and partners to deliver programming and supplies for children. Capacities for monitoring and evaluation, including third-party monitoring in hard-to-reach areas, will be strengthened. Public and policy advocacy efforts will remain focused on countries in crisis so that the rights and well-being of children in emergencies are at the centre of political agendas and adequate resources are made available.

Results from 2018

As of 31 October 2018, UNICEF received US$5 million for its US$13.3 million appeal (38 per cent funded). Funding needs remain significant for emergencies and preparedness activities in countries such as Cape Verde, Guinea, Liberia and Sierra Leone, which are covered under the West and Central Africa Humanitarian Action for Children appeal. In 2018, the Regional Office provided multi-sectoral support to the responses in Cameroon, the Central African Republic, the Democratic Republic of the Congo, the Lake Chad basin and Mali. Twenty-four country offices rolled out the Emergency Preparedness Platform to become better equipped when an emergency strikes. In response to severe rainfall deficits, and deficits observed in agricultural production and pasture in 2017, UNICEF, the Food and Agriculture Organization (FAO) and the World Food Programme (WFP) conducted joint advocacy to raise the alarm on the Sahel nutrition crisis and coordinated with nine country offices to reach more than 1 million children under 5 years with SAM treatment. In response to the two Ebola outbreaks in the Democratic Republic of the Congo and the cholera outbreak in Nigeria, UNICEF mobilized partners for a multi-country response, which included deploying staff, delivering supplies and securing urgent funding. With support from the Regional Office, Cameroon activated cluster coordination for nutrition, WASH and child protection in the northwest and southwest to reach conflict-affected children. With the support of partners, UNICEF helped to facilitate the release of 6,000 children associated with armed groups in the Central African Republic, the Democratic Republic of the Congo and Nigeria. More than 500,000 children who were victims or at risk of violence accessed psychosocial support in child-friendly spaces. In the Democratic Republic of the Congo, all families affected by Ebola received psychosocial support and essential household items, while 300 unaccompanied and orphaned children received appropriate care.

World: Knowledge matters - Access, Quality and Wellbeing: Experiences and learning from Concern’s Education Programmes, Issue 22 | December 2018

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Source: Concern Worldwide
Country: Lebanon, Niger, Sierra Leone, Somalia, Syrian Arab Republic, Turkey, World

From the Issue editors

Welcome to the latest edition of Knowledge Matters, which looks at Concern’s work in Education across both Development and Emergency contexts. The education programme has a technical focus on improving the lives of extremely poor children by increasing access to high quality primary education and supporting child wellbeing. Concern believes that all three outcomes are important to address if we want to make a positive impact in the lives of the children where we work.

There has been a shift in the countries that Concern provides education support to over the past two years. In line with the Global Education Policy and Strategy, there has been an increased focus on Education in Emergencies with the expansion of traditionally development focused programmes in countries such as Niger, Sierra Leone and Somalia to include Education in Emergency responses, and a substantial expansion in recent years of the programme in Lebanon and Turkey. Currently, Concern provides education support in 12 countries.

The issue starts with a brief summary of the main outcomes from the education meta-evaluation conducted this year and then goes on to share learning emerging from our various programmes in Turkey, Lebanon, Syria, Somalia, Sierra Leone and Niger. Each of the articles presents a unique approach to how access, quality and wellbeing are being addressed in education programmes within the various contexts and shares some of the lessons learned and promising practices emerging.

In Somalia, Concern is helping communities affected by displacement find stable and sustainable solutions to accessing quality education. Niger outlines their work around bilingual literacy interventions. The Home Learning Techniques curriculum in Lebanon builds the capacity of parents to support their children at home in their learning and development. In Turkey, Concern provides Syrian children with opportunities that help them integrate into the formal education system. Turkey, Lebanon and Syria have all incorporated psychosocial support in their programmes. Finally, the Safe Learning Model (SLM) being implemented in Sierra Leone, seeks to prevent and respond to schoolrelated gender based violence (SRGBV) and gender inequality issues that negatively affect children’s learning.

We would like to thank all the contributors to this Knowledge Matters for their valuable reflections, and above all, the Concern staff, partners and communities who continue to work tirelessly to build better lives for the most vulnerable children. We hope that you enjoy learning about Concern’s education programmes in some of the countries in which we work. If you would like more information on any of the projects, please do not hesitate to reach out to us.

Amy Folan and Shezleen Vellani

Guinea: Point de suivi des flux de population, Guinée - Kouremalé, Boundoufourdou, Nafadji - Dashboard #19 (1 - 31 décembre 2018)

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Source: International Organization for Migration
Country: Benin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Gambia, Ghana, Guinea, Liberia, Mali, Niger, Senegal, Sierra Leone, Togo

L’OIM travaille avec les autorités nationales, locales et des partenaires locaux, afin de mieux comprendre et connaître les mouvements migratoires à travers l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Le suivi des flux de population (FMP) est une activité qui permet de quantifier et de qualifier les flux, les profils des migrants, les tendances et les routes migratoires sur un point d’entrée, de transit ou de sortie donné. En Guinée, 5 points de suivi ont été installés depuis avril 2017 dans les localités frontalières avec le Mali et le Sénégal dont 3 sont actifs à ce jour. Il s’agit des localités de Kouremalé, Nafadji et Boundoufourdou où l’on observe les mouvements des voyageurs. Cette infographie est un résumé des données collectées sur l’ensemble des points de suivi au cours du mois de décembre 2018. Enfin, au cours des trois derniers mois une enquête a été effectuée aux 3 points dont les résultats sont présentés à la dernière page.

Au cours de ce mois, Bamako, Dakar, Conakry, Labé et Pita ont été les principales villes de départ et Manda, Bamako, Conakry Labé, Banjul et Siguiri ont été les principales destinations ayant enregistré plus de 1 000 voyageurs.

Les flux observés au cours de ce mois ont montré des pics hebdomadaires qui correspondent aux jours de marché. Deux principaux moyens de transport ont été identifiés: les voitures (85% des flux) et les bus (14% des flux). La principale nationalité observée au cours de ce mois sont les Guinéens (79%). En novembre, les principaux mouvements migratoires observés étaient la migration économique de long-terme (45% des individus observés), la migration de court-terme (44%) et la migration saisonnière (5%). Parmi ceux-ci, La proportion des mineurs non accompagnés observés sur l’ensemble des points de suivi des flux est moins de 1%.

MÉTHODOLOGIE

Le suivi des flux de population (FMP) est un exercice qui vise à identifier les zones de forte mobilité interne et transfrontalier et à mieux comprendre les caractéristiques des flux migratoires. Les zones de forte mobilité sont identifiées à l’échelle du pays. Les équipes DTM conduisent ensuite un travail au niveau local pour identifier des points de transit stratégiques. Les enquêteurs collectent les données auprès des informateurs clés présents sur le point de suivi des flux: il peut s’agir du personnel des gares routières, de fonctionnaires de police ou de douane, des chauffeurs de bus ou des migrants eux-mêmes. Un questionnaire de base mêlé à des observations directes permet de collecter des données désagrégées par sexe et nationalité. Dans les 3 zones, les points de suivi des flux ont été choisis après consultation avec les acteurs nationaux et locaux impliqués dans la gestion des migrations en Guinée, en fonction de sa localisation et des caractéristiques propres aux flux transitant dans ces espaces. La collecte de données se fait de manière quotidienne de 8h à 18h.

LIMITES

Les données utilisées dans le cadre de cette analyse sont des estimations et ne représentent qu’une partie des flux observés. La couverture spatiale et temporelle de ces enquêtes est partielle et, bien que la collecte des données se fasse de manière quotidienne et sur des périodes où les flux sont importants, elle reste partielle à l’échelle de la journée. A l’échelle, aucune information n’est collectée sur les flux existant en dehors des plages horaires couvertes. Les données sur les vulnérabilités sont basées sur des observations directes des enquêteurs et ne doivent être comprises qu’à titre indicatif.


World: UNDP’s Engagement with the Media for Governance, Sustainable Development and Peace

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Source: UN Development Programme
Country: Albania, Brazil, Costa Rica, Georgia, Kenya, Lao People's Democratic Republic (the), Lebanon, Maldives, Moldova, Sierra Leone, Sudan, World

The past few decades have seen a global revolution in the ways in which people access, consume and share information. New challenges and opportunities brought about by these transformations now intersect with longer-standing challenges to media pluralism, freedom and independence. Featuring thirteen new country case studies, this report highlights the diverse scope, successes and lessons of UNDP’s recent engagement with the media for promoting inclusive governance, sustainable development and peace.

Introduction

Purpose of this report

This report features 13 case studies that together highlight the range and impact of UNDP’s engagement with the media for the purpose of achieving development outcomes.1 These examples vary widely in scope and aim: from an election media monitoring initiative in Georgia to an initiative promoting local empowerment through community radio in remote areas of Lao People’s Democratic Republic (Lao PDR); from engagement with media for peacebuilding in Lebanon to Sustainable Development Goals (SDGs) awareness campaigns implemented in partnership with the private sector in Brazil.

By showcasing successful examples of UNDP’s latest media initiatives, this report is meant to serve several purposes. First, it seeks to demonstrate that, across development contexts, UNDP has increasingly identified media engagement as a priority for its policy and programmes. Indeed, the case studies show that there is growing recognition that engaging the media has become indispensable for making progress on inclusive governance, peace and development outcomes and ultimately for achieving the 2030 Agenda for Sustainable Development.

Second, the report seeks to outline UNDP’s comparative advantage and unique role in this area of work as well as to spark new approaches on media engagement and build new partnerships with media actors, the private sector, civil society and governments. This report therefore builds on broader UNDP efforts at promoting the media’s role in development, including an expert roundtable hosted by the Oslo Governance Centre in November 2017 on the role of media in promoting peace in conflict-prone settings.2 It will serve therefore as a contribution to a new UNDP workstream aimed at promoting more informed societies and to help guide UNDP’s ongoing commitments to support the role of free and independent media globally, including as a member of the United Nations (UN) Focal Point Network for the Implementation of the UN Plan of Action on the Safety of Journalists and the Issue of Impunity.

Finally, by delving into the challenges and lessons learned across UNDP’s initiatives, the report seeks to contribute to broader debates among a range of stakeholders on how to design more effective and sustainable policies and programmes to support the roles of the media, which can better meet the needs and challenges of today’s complex media ecosystems.

There are many more UNDP media initiatives than those that could be featured in this report. In order to showcase more of this variety, interspersed throughout the report are “glimpses from elsewhere” sections, which offer snapshot summaries of additional UNDP media initiatives being implemented worldwide.

Cameroon: RBD - Central and Western Africa - Food Insecurity Current Situation (October - December 2018)

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Source: World Food Programme
Country: Benin, Burkina Faso, Cabo Verde, Cameroon, Central African Republic, Chad, Côte d'Ivoire, Gambia, Ghana, Guinea, Guinea-Bissau, Liberia, Mali, Mauritania, Niger, Nigeria, Senegal, Sierra Leone, Togo

Nigeria: RBD - Central and Western Africa - Food Insecurity Projected Situation (June - August 2019)

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Source: World Food Programme
Country: Benin, Burkina Faso, Cabo Verde, Cameroon, Central African Republic, Chad, Côte d'Ivoire, Gambia, Ghana, Guinea, Guinea-Bissau, Liberia, Mali, Mauritania, Niger, Nigeria, Senegal, Sierra Leone, Togo

occupied Palestinian territory: Five things you need to know this week about global education

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Source: Theirworld
Country: Democratic Republic of the Congo, Jordan, Lebanon, occupied Palestinian territory, Philippines, Sierra Leone, Syrian Arab Republic, Thailand

Yellow school boats, better education for young children in Sierra Leone and a video of kids so happy to be at school are in our news roundup.

Palestinian schools need more help to survive

This is what it feels like to be at school - only a few months after your whole educational future seemed under threat.

UNRWA - the United Nations agency for Palestinian refugees - provides education for 735,000 children at 711 schools in Gaza, the West Bank, Jordan, Lebanon and Syria. After its biggest funder, the United States, withdrew its aid last year there were warnings that schools might not reopen after the summer.

But other donors - in particular the European Union, Germany and Saudi Arabia - stepped up to fill the financial gap. The agency has appealed to the international community for help in maintaining a $1.2 billion budget. Last year 54% of its core services spending went on education.

“At stake are the dignity and rights of Palestine refugees - in particular the right to education for 535,000 girls and boys,” said UNRWA Commissioner-General Pierre Krähenbühl.

Yellow boats take kids to school

Children in some fishing communities in the Philippines used to wade through water to get to school - or even swim if the tide was high.

But now they go to their classes by boats that are painted bright yellow like schools buses. It's all thanks to the Yellow Boat of Hope Foundation, whose work was featured this week by the BBC.

With all the communities' boats used for fishing, the foundation began funding the school boats and has grown to help children across the country to access education.

"Usually we work with the community leaders or the local schools. Once we have funded a boat they can then take over the project and operate things themselves,” said project founder Jay Jaboneta. "I never imagined that a boat could be something so important, that it could make such a difference.”

Toxic air shuts hundreds of schools

Choking air pollution and hazardous levels of dust particles have prompted schools in Thailand to shut down this week.

Classes in more than 400 public schools in the capital Bangkok were cancelled on Wednesday while other public and private schools in Bangkok and surrounding provinces were closed yesterday and today.

"I use a mask wherever I go," said 12-year-old Chaiwawut Benpalee. "It will not affect us now but it will in the future."

The government will consider closing all schools next week and some exams scheduled for the weekend could be postponed.

93% of children under 15 breathe air that is so polluted it seriously risks their health and development, according to a report by the World Health Organization in October. It warned that toxic air was particularly damaging the brain development of children under five.

Warning over children scarred by war and disaster

Millions of children living in countries affected by conflict and disaster are at risk because they lack access to vital child protection services, UNICEF has warned.

The UN children's agency estimates that more than 34 million children are affected - including 6.6 million in Yemen, 5.5 million children in Syria and four million in the Democratic Republic of Congo.

“Today millions of children living through conflict or disaster are suffering horrific levels of violence, distress and trauma,” said UNICEF Executive Director Henrietta Fore.

“When children do not have safe places to play, when they cannot be reunited with their families, when they do not receive psychosocial support, they will not heal from the unseen scars of war.”

UNICEF appealed for $3.9 billion to support its work for children in humanitarian crises. Funding for child protection programmes accounts for $385 million of that - including almost $121 million for children affected by the Syria crisis.

Education boost for young kids in Sierra Leone

Some of the most vulnerable young children in Sierra Leone are to get better access to pre-primary and primary schools.

A grant of $17.2 million from the Global Partnership for Education aims to increase equitable access to education and improve learning outcomes for about one million girls and boys.

While 82% of children aged six to 11 attend primary school, just 11% of those aged three to five are in pre-primary schools.

The GPE grant will will help to improve reading and mathematics skill in the early grades; expand early childhood development opportunities to reach 10,000 more young children; improve early grade reading and mathematics instruction skills of 17,000 teachers; and provide teaching and learning materials.

The GPE Program was officially launched by Sierra Leone's President Julius Maada Bio, who said it would “have a positive impact on schooling as a whole as it addresses the source of much of our later learning challenges”.

Mali: West Africa Price Bulletin, January 2019

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Source: Famine Early Warning System Network
Country: Benin, Burkina Faso, Cabo Verde, Chad, Côte d'Ivoire, Gambia, Ghana, Guinea, Guinea-Bissau, Liberia, Mali, Mauritania, Niger, Nigeria, Senegal, Sierra Leone, Togo

The Famine Early Warning Systems Network (FEWS NET) monitors trends in staple food prices in countries vulnerable to food insecurity. For each FEWS NET country and region, the Price Bulletin provides a set of charts showing monthly prices in the current marketing year in selected urban centers and allowing users to compare current trends with both five-year average prices, indicative of seasonal trends, and prices in the previous year.

West Africa can be divided into three agro-ecological zones or three different trade basins (West Basin, Central Basin and East Basin). Both important for understanding market behavior and dynamics.

The three major agro-ecological zones are the Sahelian, the Sudanese and the Coastal zones where production and consumption can be easily classified. (1) In the Sahelian zone, millet is the principal cereal cultivated and consumed particularly in rural areas and increasingly, when accessible, in urban areas. Exceptions include Cape Verde where maize and rice are most important, Mauritania where sorghum and maize are staples, and Senegal with rice. The principal substitutes in the Sahel are sorghum, rice, and cassava flour (Gari), the latter two in times of shortage. (2) In the Sudanese zone (southern Chad, central Nigeria, Benin, Ghana, Togo, Côte d'Ivoire, southern Burkina Faso, Mali, Senegal, Guinea Bissau, Serra Leone, Liberia) maize and sorghum constitute the principal cereals consumed by the majority of the population. They are followed by rice and tubers, particularly cassava and yam. (3) In the Coastal zone, with two rainy seasons, yam and maize constitute the most important food products. They are supplemented by cowpea, which is a significant source of protein.

The three trade basins are known as the West, Central, and East basins. In addition to the north to south movement of particular commodities, certain cereals flow horizontally. (1) The West basin refers to Mauritania, Senegal, western Mali, Sierra Leone, Guinea, Liberia, and The Gambia where rice is most heavily traded. (2) The Central basin consists of Côte d'Ivoire, central and eastern Mali, Burkina Faso, Ghana, and Togo where maize is commonly traded. (3) The East basin refers to Niger, Nigeria, Chad, and Benin where millet is traded most frequently. These three trade basins are shown on the map above.

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